samedi, septembre 16, 2006

16 septembre 2006
Après vous avoir envoyé mes dernières nouvelles, en traversant le parc pour aller au cyber café, j'ai croisé des chinois jouant à un jeu fort étrange, à mi-chemin entre le taïchi et le tennis (curieux, je sais !). Chaque joueur à une, voire deux, petites raquettes dont le tamis est un morceau de tissu. Le but est de s'envoyer les uns les autres une balle sans que celle-ci ne s'arrête. Il n'y a donc aucun mouvement brusque puisqu'il faut accompagner la balle. Les meilleurs joueurs que j'ai vu faisaient des figures pour renvoyer la balle… Après les avoir regardé jouer, l'un d'entre eux m'a proposé d'essayer. J'ai donc fait l'attraction du parc pendant une demi-heure à me démener pour essayer de rattraper cette balle correctement sans la renvoyer n'importe où.
Un grand moment de solitude diraient certains… en fait un grand moment de bonheur !

Hier, pendaison de crémaillère, 30 personnes dans notre appartement, toutes les nationalités bien sûr. Je commence à m'habituer à passer d'une langue à l'autre au milieu de ce melting pot. Sinon pour rassurer les parents j'ai commencé les cours… Quitte a en étonner certains, j'ai du me mettre à travailler. 20h de cours = 20h de travail à côté quand ce n'est pas plus. Enfin il s'agit peut être là des bonnes résolutions de début. L'apprentissage se fait de façon chinoise avec des profs qui ne parlent que le chinois sur des livres écrits en chinois, et débrouillez vous pour comprendre ce que vous comprenez pas. Avec bien sûr les éternels coréens et japonais qui vous mettent la pression car il connaissent déjà tous les caractères. Dans ma classe nous sommes pas mal de français dont un jeune homme à la retraite habitant à Pékin depuis trois ans, marié à une chinoise mais ne parlant que très peu. Etant ancien prof de français dans mon université il connaît les tours de passe-passe administratifs qui se révèlent relativement
utiles.

Sans transition, récit d'un phénomène intéressant. La pluie transforme la vie piétonne de Pékin. Les pluies étant acides, chacun court de son mieux pour s'abriter ou rentrer chez lui. Phénomène assez curieux qui va de pair avec notre ciel blanc et les embouteillages dans les grandes avenues de Pékin à toute heure du jour.




Comments:
Euh... Florent... Le 10eme caractere... c'est un caractere ou une rature?!? ;-)
En esperant que nos nombreux courriers arriveront a bon port! Math
 
le 10 eme est une rature, remplace le 9 du code postqale par un 1
 
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