mercredi, novembre 08, 2006
Bonjour/bonsoir,
Le we dernier j’ai eu le droit à ma première réunion scoute. Premier constat, à Paris comme à Pékin, les scouts ne savent pas réfléchir ! Le but du scoutisme à Pékin est d’apprendre à ces chers petits à se débrouiller tout seul tout en leur demandant de nous prêter ayi (équivalent d’une bonne), et voiture de fonction… de quoi faire pâlir d’envie ceux qui se cassent la tête pour les conduites. Je me suis aussi trouvé un petit groupe d’ami français (par la communauté catho forcément !), avec qui je comble les manques culinaires français (bien sur dans le lot il y en a qui cuisinent bien !). Je commence donc à pas mal sortir avec ces français à défaut de pouvoir approcher des chinois de plus près.
Ce we, visite au palais d’été de Pékin qui m’a valu une bonne crève. Je vous laisse commenter en fonction des photos. Ce que les photos n’ont pas pu prendre c’est le vent, à rêver de voile au bord de ce lac ; et le froid de canard (cette fois-ci je vous la refait pas) qui est tombé sur Pékin depuis quelques jours (dix degrés de moins en une semaine). Quand au ciel bleu, il était artificiel. A l’occasion du sommet Chine-Afrique, Pékin avait fait arrêter l’ensemble des usines autour de Pékin et divisé la circulation par deux afin de purifier l’air. Rassurez-vous, aussitôt terminé le so
mmet, le ciel à commencé à retrouver sa belle couleur blanchâtre. Ce sommet Chine-Afrique à été pendant une semaine la raison de tout et n’importe quoi, c’est beau la bureaucratie.
Les cours continuent à leur habitudes, on finit par s’habituer par à apprendre des caractères, donc forcément on à moins à travailler ! Bientôt notre premier examen de mi-semestre… a appréhender très sereinement : les professeurs sont notés en fonction des résultats des élèves donc tous les élèves sont entre A et A+.
Vous pouvez vous demander ce qui me manquer à Pékin ? J’ai sans doute pas les mêmes préoccupations que mes chers camarades en pays occidentaux. Tout d’abord, sans doute savoir précisément ce que j’achète quand je prend du pain : grande aventure ! Ce que j’ai pris va-t-il être du pain classique ? Du pain sucré/salé ? Du pain fourré au « chocolat chinois » (pâte de fruit pas très bonne) ? Imaginez-vous que c’est à peu près la même chose pour tout ce qu’on peut acheter. L’aventure culinaire en continue (d’autant que les chinois n’ont pas forcément les mêmes aliments que nous, ni les mêmes goûts). Avec ça, il va de soit qu’un 
tantinet de cuisine française fait pas de mal (de ce côté-là je peux compter sur le groupe de jeunes français susmentionné, qui je ne sais comment, se débrouille toujours pour avoir ce qu’il faut).
Vous l’aurez également compris, à Pékin on apprend à apprécier le ciel bleu et l’air plus ou moins pur (à tel point qu’on en vient à espérer la prochaine pluie !). Tant qu’on est dans la section paysage, des collines ou les seuls chemins ne sont pas des autoroutes pavés, où l’on a pas ‘n’ chinois au m², c’est sur qu’il ne faut pas chercher la solitude dans ce pays, ni dans Pékin, ni à l’extérieur.
